Master Management Humaniste des services et établissements de santé

• être titulaire d'un Bac +3 
• Pour le M2 :
  • Si vous ne disposez pas d'un M1 dans le domaine de la gestion des établissements de santé et du management (mais seulement  en gestion / management) vous devrez suivre une UE supplémentaire : EGS218 (8 ECTS) "Système de santé et cadre juridique des établissements" (disponible en formation à distance).

IMPORTANT : Faites vos vœux jusqu'au 24 MARS 2024 sur le site du gouvernement monmaster.gouv.fr

Objectifs :

• Conduire les cadres et dirigeants à mettre en œuvre un management humaniste au sein d’un groupe, un service ou un établissement qui place effectivement les personnes âgées et les professionnels au premier plan de la stratégie.
• Promouvoir l’acquisition de savoirs et de compétences permettant aux cadres et dirigeants de définir les valeurs du groupe, du service ou de l’établissement de manière collaborative, de les décliner dans la stratégie et de les piloter afin d’en garantir la mise en œuvre concrète et agile auprès des personnes âgées.
• Favoriser la capitalisation des compétences professionnelles et des connaissances académiques permettant l’amélioration de la performance et le développement du capital humain au sein d’un groupe, d’un service ou d’un établissement dans un contexte chronique de rationalisation budgétaire.
• Accompagner les cadres et dirigeants dans le développement de leur leadership grâce à une culture et des outils adaptés, afin de prendre des décisions éclairées dans un groupe, un service ou un établissement qui évolue dans un environnement complexe.

Le Master « Management humaniste des établissements et services pour personnes âgées » souhaite ainsi répondre aux besoins et attentes des cadres et dirigeants du secteur en prenant en compte les nouveaux enjeux liés à la prise en charge des personnes âgées :

• évolution de la politique de santé publique vers des modes de prise en charge polyvalents domicile-établissement, mieux préparés à la prise en charge de personnes âgées en majorité désorientées, souffrant de troubles cognitifs importants et de multiples pathologies nécessitant des compétences approfondies en matière de gérontologie et d’accompagnement de la fin de vie ;
• évolution de l’environnement économique avec l’apparition de leaders coté en bourse, une concurrence accrue entre établissements et l’évolution des chiffres montrant la croissance du marché ;
• évolution des attentes des personnes âgées, de leurs proches et des aidants qui souhaitent une meilleure qualité d’accueil, d’accompagnement de la vie et de prise en charge en établissement et à domicile, plus de choix quant aux services proposés, plus de transparence quant aux pratiques, plus de bientraitance et une plus grande responsabilité sociétale ;
• évolution des attentes des professionnels et de la tutelle qui souhaitent une meilleure qualité de vie au travail et de plus grandes perspectives de carrière ;
• évolution des attentes des personnes âgées, des proches, des aidants, des professionnels, de la tutelle, de l’opinion publique qui souhaitent une plus grande responsabilité sociétale des organisations dédiées aux personnes âgées (transparence des pratiques, justice sociale, protection de l’environnement notamment) ;
• évolution des méthodes de travail incluant des modes de prise en charge non médicamenteux, y compris intégrant des outils numériques (réalité virtuelle, la robotique, etc.) ;
• évolution de la réglementation avec la Stratégie nationale de santé « Ma santé 2022 » (élaborée la Ministre des Solidarités et de la Santé, septembre 2018), le rapport Concertation Grand Âge et Autonomie (mars 2019), le plan Métiers du Grand Âge (octobre 2019), le projet de loi Autonomie Grand Âge et notamment la transversalité des activités et la polyvalence domicile-établissement.